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Le monastère Dorjé Pamo

Un lieu de vie et de pratique pour les moniales au service de la communauté
L’implantation d’un monastère s’inscrit dans le long terme, et est extrêmement bénéfique, autant pour les personnes ayant pris des vœux monastiques que pour la communauté laïque alentour, et l’environnement dans son ensemble. C’est un atout important pour le développement et la pérennité de l’enseignement du Bouddha dans cette partie du monde.
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Le monastère Dorjé Pamo se donne pour mission d’offrir aux moniales un lieu où elles peuvent vivre en accord avec les vœux monastiques et se soutenir dans leur pratique spirituelle :

  • Dans ce but, l’emploi du temps des moniales est régi par un programme de prières quotidiennes communes et individuelles, d’étude et de service.
  • Respectant les préceptes de l’entraînement de l’esprit, les moniales apprennent à vivre harmonieusement les unes avec les autres, devenant ainsi une source d’inspiration pour tou.te.s.
  • Plus particulièrement pour les femmes qui souhaiteraient prendre l’ordination, le monastère offre l’inspiration d’une communauté expérimentée et la formation appropriée. Ainsi la continuité de la présence de moniales bouddhistes dans la région est assurée.
  • Les moniales qui souhaitent poursuivre des études bouddhistes approfondies trouveront au monastère Nalanda, tout proche, des enseignants très qualifiés et des programmes d’études de haut niveau.

Le monastère Dorjé Pamo se donne également pour mission essentielle d’être une communauté ouverte vers l’extérieur :

  • Le monastère est un lieu d’inspiration spirituelle pour toutes et tous, avec un temple ouvert aux personnes bouddhistes et non-bouddhistes.
  • Dans leur ardent souhait d’être utiles aux êtres, les moniales mettent leur connaissance de l’esprit humain, acquise par l’étude et la pratique de la méditation, au service du monde extérieur.
  • Elles sont ainsi à même de jouer un rôle d’éducatrices et de guides spirituelles, spécialement auprès des femmes, qu’elles encouragent et conseillent dans les différents aspects de leur vie mais surtout dans leur démarche sur la voie spirituelle.
  • Les femmes laïques, et les hommes aussi, trouveront au monastère non seulement un lieu d’accueil où elles pourront se ressourcer, mais aussi des interlocutrices à même de répondre à leurs attentes.

Selon la direction que prendra le développement de la communauté, d’autres projets sont envisageables :

  • Inviter des moniales ayant complété les études de Guéshéma (docteur en philosophie bouddhiste) ou des moniales au parcours exemplaire.
  • Construction d’un stoupa, pour bénir les êtres et l’environnement.
  • Accueil de moniales âgées.
  • Accueil en chalets ou hébergements spécifiques pour retraitantes.
  • Culture maraîchère bio, sur une parcelle de 1,5 hectares, cultivée antérieurement en bio pendant plusieurs décennies.
  • Accueil d’animaux « sauvés » ou en fin de vie.
  • Activités artisanales permettant un autofinancement partiel du monastère, au service de la vie spirituelle et du bienfait des êtres et de la communauté élargie.
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Closed up the prayer wheel at temple

Monastère Dorjé Pamo : histoire passée et présente

L’histoire du monastère Dorjé Pamo s’inscrit dans celle de l’arrivée du bouddhisme tibétain en Occident au cours de la deuxième moitié du 20e siècle, et plus particulièrement dans celle de la FPMT (Fondation pour la Préservation de la Tradition du Mahayana).
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– 1980 –

Les visites en France des lamas fondateurs de cette organisation, Lama Thoubtèn Yéshé et Lama Zopa Rimpoché, en 1978 et 1979, eurent pour conséquence quasi immédiate l’établissement dans le Tarn, non loin de Toulouse, des centres de Dharma, l’Institut Vajra Yogini, et d’un monastère de moines, le Monastère Nalanda. C’est dans les vastes dépendances du château où s’était installé l’Institut Vajra Yogini, centre accueillant tout public pour des enseignements et des retraites, que le premier monastère Dorjé Pamo pour moniales a vu le jour, au début des années 80.

« Ne pensez pas que ce que vous faites, vous le faites pour vous. Vous le faites pour les moniales du futur »,
déclara Lama Thoubtèn Yéshé, fondateur du monastère Dorjé Pamo lors de sa première visite, en 1982.

Un groupe de jeunes moniales de nationalités diverses y débuta une communauté monastique, en lien étroit avec les activités de l’Institut et celles du monastère voisin, sous la guidance des lamas tibétains résidents de ces deux établissements. Dorjé Pamo fut ainsi le premier monastère de la tradition bouddhiste tibétaine conçu pour des moniales occidentales.

Les ancien.ne.s présent.e.s à l’époque se souviennent de l’influence très positive que ces jeunes moniales exercèrent sur toutes celles et ceux qu’elles côtoyèrent, et de leur ardeur à étudier, pratiquer et servir. Lire un article du Mandala (1984).

– 1987 –

L’enseignement du Bouddha nous apprend que tout est en perpétuel changement, en fonction de multiples causes et conditions elles-mêmes en évolution permanente. Des causes et conditions ont ainsi présidé, au bout de quelques années, à l’éparpillement de ces moniales appelées pour beaucoup à des tâches de gestion ou d’enseignement dans différents centres de la FPMT. Ce fut bientôt la fin du monastère Dorjé Pamo, première génération.

Plusieurs décennies se sont depuis écoulées … Régulièrement la question d’un monastère pour les moniales revenait dans les conversations. Plus récemment, les moniales de la région de Lavaur se sont regroupées et organisées, se retrouvant régulièrement pour des pratiques communes, des discussions relatives au quotidien, à l’éthique et l’entraide entre moniales.

– 2016 –

Courant 2016, nous avons eu la joie de recevoir en donation une grande maison entourée de six hectares de terre, vergers, bois, étang et prairies. Notre futur monastère était enfin trouvé ! Tout naturellement, et selon les recommandations de notre directeur spirituel, Lama Zopa Rimpoché, qui donna alors son aval au projet, il a retrouvé son nom original, Monastère Dorjé Pamo.

– 2018 –

Le projet prend de l’essor et commence à susciter un intérêt certain. Des bénévoles se mobilisent. Les plans d’aménagement sont établis, des devis sont faits.

Les travaux d’aménagement de la zone d’habitation commencés en mars ont pris fin au début de l’été – réfection de la toiture, changements de toutes les huisseries, création de nouvelles chambres et de nouvelles ouvertures, installation d’un nouveau système de chauffage, réfection complète des circuits électricité, plomberie, adduction et évacuation des eaux …

Avant de pouvoir envisager l’installation des premières moniales dans les locaux, restaient à effectuer d’importants travaux de peinture. Des brigades courageuses de bénévoles se sont relayées tout au long de l’été pour en assurer la plus grande partie, malgré la chaleur. Les premières moniales ont aménagé en septembre. Dès le début du mois d’octobre, les ouvriers « pro » (plaquistes, menuisiers, électriciens, plombiers, etc.) sont revenus pour reprendre les travaux sur la partie gompa / bibliothèque / réception.

– 2019 –

Au mois d’août, les travaux sur la partie temple (gompa) et bibliothèque sont en voie d’être terminés. Des bénévoles déterminés installent les parquets. L’ébéniste vient de mettre en place l’autel qu’il a confectionné.

– 2021 –

L’autel est peint des décorations tibétaines classiques, selon les souhaits de Lama Zopa Rinpoché, par l’artiste népalo-américan, Guélek Sherpa.

– 2022 –

Au cours de l’hiver qui arrive, la touche finale sur l’autel, à savoir la frise, sera installée par les artistes Guélek et Peter Griffin. Nous accueillerons également une nouvelle statue de Tara, créée par Denise Griffin et qui sera peinte par Guélek.

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Nous situer

Nous avons la chance d’être situées au milieu de 6 hectares d’espaces naturels, comme un écrin de nature propice au ressourcement, à la méditation, et surtout dédié à l’accueil de moniales qui trouveront là un havre de paix pour étudier, pratiquer et œuvrer au bien de tous.